Brassée avec amour par deux brasseurs artisanaux, Pascal (Lhoas) et Bernard (Lecomte), cette bière n’est pas commercialisée et ne peut être dégustée que si l’on en connait personnellement le brasseur.
La belgitude est l'étendue de l'interrogation identitaire des Belges avec le sens aigu de l'autodérision qui les caractérise. Le terme a été forgé, au détour des années 1970-1980, par allusion au concept de négritude exprimé par Léopold Sédar Senghor. L'identité belge apparaît comme une identité « en creux » : elle se définit surtout par tout ce qu'elle n'est pas. Le Belge n'est ni Français, ni Néerlandais, ni Allemand, tout en étant un peu de tout cela : ancien sujet des Habsbourg d'Espagne puis d'Autriche, ancien citoyen de la République française, puis du Premier Empire, Néerlandais après le Congrès de Vienne, enfin devenu indépendant à la faveur d'un consentement paternel des grandes puissances.
Wallonie : entre francité et belgitude
Un texte de Alfonso Artico :
"(...) En Belgique, laboratoire schizophrénique de l’Europe, l’identité, toujours subjective, se colore d’une aura spécifique à chaque région. La Wallonie, à la croisée de toutes les routes d’Europe du Nord, voit cohabiter un folklore toujours vif (les géants d’Ath, les œuvres du peintre Paul Delvaux, le personnage de Tchantchès et le site du Grand Hornu) et une nouvelle génération d’artistes qui, contrairement à ses aînés, n’est plus contrainte d’émigrer pour exercer ses talents(...)."Source: Le Monde Diplomatique