Rire (noir) jaune (rouge)

Pêché au détour d’une recherche google, cette image résume, à mon sens, le sentiment de grand nombre de belges que le communautarisme rebute, voire dégoute. L’union fait la force, n’est-ce pas ?

Dérision belgo-bege (source : Google image)

Dérision belgo-belge (source : Google image)

En une image, le concepteur a pu intégrer les notions communautarisme, Elio di Rupo, bagarre, amour/haine et encore bien d’autres. Bravo au graphiste !

Et vous, vous y voyez quoi (et je me ferai un malin plaisir de botter le derrière de ceux qui évoquent la zoophilie) ?

La Moinette (biologique)

La Moinette Bio, un autre produit de l’excellente Brasserie Dupont. Même si le côté « Bio » enlève une certaine rondeur à cette bière, par rapport à la Moinette blonde, elle n’en demeure pas moins une excellente mousse.

Moinette Bio (buvez écolo!)

Moinette Bio (buvez écolo!)

La Moinette biologique est une bière blonde de fermentation haute, refermentée en bouteille. Créée en 1990, elle fut avec la Saison bio une de nos deux premières bières biologiques. La production est contrôlée par Certisys® et la bière porte le label Biogarantie®. La Moinette bio a des arômes maltés, fruités et de houblons fins. Elle est très désaltérante, grâce à l’équilibre entre moelleux, fruité et amertume. Une longue refermentation en bouteille en fait une bière complexe.

Source: Brasserie Dupont

Rien à faire, je reste sur ma première impression, la Moinette Blonde reste ma favorite, toutes catégories confondues !

La Standard

Les Rouches ont leur bière ! Encore une bière qui ne passera jamais le premier tour du concours de la Meilleure Bière du Monde, mais qui a le mérite d’être une des premières bières à porter le nom d’une équipe de foot.

La Bière des Rouches

La Bière des Rouches

Depuis le 02 mars 2009, une nouvelle bière rejoint le panthéon des bières belges: la Standard. Présentée dans une bouteille type « Val-Dieu » ou Duvel, frappée de l’écusson et des couleurs du club, la bière blonde présente un taux d’alcool de 6 degrés, et un arrière-goût légèrement sucré.

« C’est une bière blonde à haute fermentation (NdlR : première fermentation en cuve, deuxième fermentation en bouteille ou, si cela se réalise à l’avenir, en fût). La forme de la bouteille est… standard, style Duvel. Il y a quatre ingrédients : l’eau, le malte, le houblon et la levure. Sans oublier le dernier élément qui lui donne son goût principal : un arôme naturel de baie de genévrier » , détaille Alain Pinckaers, représentant de l’Abbaye.

Source: DH.be

En ce qui me concerne, je ne lui ai rien trouvé de spécial et je n’apprécie pas plus que ça ce coup de marketing.

La frite régulée en Région Wallonne

Le gouvernement wallon approuve une série de mesures (tri sélectif, local pour les huiles et graisses, etc) visant à réguler le marché des fritkots dés janvier 2010.

Une grande frite andalouse, siouplait !

Une grande frite andalouse, siouplait !

A partir du 1er janvier 2010, les 2000 friteries wallonnes devront appliquer les nouvelles mesures approuvées le vendredi 3 avril par le gouvernement wallon.

Mesures avant tout pour l’environnement

Chaque exploitant sera obligé de recycler et d’avoir un local réservé aux huiles et aux graisses. Pour les friteries qui produisent plus de 700 kilos de frites par jour, l’exploitant devra avoir des dégraisseurs.

Les exploitants devront aussi avoir au minimum trois poubelles à tris sélectifs. Une subvention de maximum 500 euros sera mise à la disposition des friteries pour qu’elles puissent acheter le matériel nécessaire.

Les friteries devront apposer des affiches appelant leurs clients à faire preuve de civisme.

Semaine de la frite

Outre ces nouvelles mesures, le ministre wallon de l’Agriculture et de l’environnement, Benoît Lutgen, lance une grande campagne de valorisation des frites et des friteries. Une semaine de la frite aura lieu en novembre et un macaron mettra en lumière le savoir-faire des exploitants.

Source: LeSoir

Enfin des normes environnementales en matière de graisse de friture, polluant discret mais vicieux (visqueux?) !

Une seule question me taraude, pourquoi ennuie-t’on les braves tenanciers de fritkots alors même que la vaste majorité des snacks-pitta de notre belle capitale sont des nids à germes et à bactéries ? Et avec ça, Madame ?

Escalier C – Bruits de voisinage

Je n’aime pas la promiscuité. La vie en appartement touche à sa fin pour moi, je déménage et j’en suis ravi. Fini les voisins bruyants, fini la copropriété.

Qu’il s’agisse d’amateurs de foot, qui invitent des amis pour regarder le match du dimanche soir, de voisins qui invitent la moitié de leur ville sur leur balcons, de voisines curieuses qui entrouvrent leur porte au moindre bruit sur le palier, tous ont en commun deux choses: une curiosité quasi-malsaine pour ce que fait leur entourage et un niveau sonore qui frise l’intolérable.

Chacun chez soi

Chacun chez soi (© pluc 2009)

L’espèce de pseudo-communauté que crée la vie en appartement à Bruxelles (mais aussi dans toutes les autres villes du monde) n’a pas que des avantages. Outre les nuisances sonores et odorifiques que produisent les co-propriétaires, il existe une foule de problèmes liés à la co-propriété: refection de l’ascenseur, problèmes de sensibilité en matière de réhabilitation de l’habitat, et j’en passe et des meilleures.

Le film Escalier C décrivait admirablement bien cette réalité urbaine:

Dans l’escalier C de cet immeuble du 14ème arrondissement de Paris, toutes sortes d’histoires s’entrecroisent, celles des jeunes locataires qui se connaissent tous.

Source : Allocine

On veut tout savoir de l’autre habitant du palier, mais daigner lui faire un signe de tête amical quand on le croise dans le Hall d’entrée relève de la prouesse sociale. Enfin, l’avantage, c’est que même sans avoir la télévision, on sait quand un goal est marqué !

Une chose est sure, je ne suis pas encore mûr pour la vie en communauté et je suis ravi de me déplacer vers un coin de Belgique ou le silence existe encore ! Et vous, vous aimez le brouhaha des immeubles ?

Qui sont les pigeons ?

Bruxelles semble être appréciée des pigeons. Ces volatiles que j’aime comparer à des rats volants sont très prolifiques et constituent un problème auquel les diverses communes de Bruxelles tentent de remédier.

Le pigeon unijambiste du Parvis St Pierre

Le pigeon unijambiste du Parvis St Pierre (© pluc 2009)

Qui est Pigeon ?

Un caractère important du pigeon biset domestique est sa forte sociabilité. Les individus se regroupent pour se nourrir, dormir, se déplacer, ce qui constitue une assurance de sécurité et une stratégie alimentaire, mais le fait que ces volatiles soient en grand nombre induit différents types de nuisances, telles que dégradation des bâtiments due à l’acidité des fientes, obstruction des gouttières et tuyaux d’écoulement, des cheminées, des conduits d’aération, malpropreté publique, détérioration des plantations, envahissement des immeubles non occupés et greniers ainsi que des nuisances de type sanitaire. En effet, une grande partie des pigeons sont porteurs de germes de différentes maladies (ornithose, salmonellose ou encore toxoplasmose), et la nourriture distribuée est souvent inappropriée et attire mouches, insectes et rongeurs. Enfin, les bruits dus au roucoulement peuvent prendre des proportions importantes lorsque les pigeons sont en grand nombre.

Source : Site de l’Association belge des eco-conseillers

Quelles mesures adopter pour éliminer les nuisances ?

Les autorités bruxelloises semblent enfin prendre le taureau par les cornes. J’ai trouvé sur le site de la ville de Bruxelles, la mention de l’ouverture d’un Marché public : Capture, stérilisation chirurgicale, euthanasie des pigeons sans maître. D’aucuns trouveront la mesure un peu radicale; c’est pourquoi d’autres pistes ont été suivies.

L’amende aux nourrisseurs de pigeons. Vous savez, les petits vieux qui n’ont plus grand monde à qui parler et qui appellent, de leur voix de crécelle: « Petit, petit, petiiiiiiit ». Les ouvriers communaux et la police peuvent également surgir… afin de dresser un procès-verbal et surtout vous signaler que vous êtes en infraction au règlement de police. Et attention, nourrir les pigeons, ça a un prix : 75 euros ! Mais les petites dames de nos squares s’en moquent pas mal et continuent contre vents et marées (de fientes) à nourrir ces sales bêtes.

Une plaquette explicative a été mise au point par la Commune d’Ixelles et elle est disponible sur son site.

Des solutions plus « écologiques » sont proposées par BirdConsult dans leur dernière publication, comme par exemple, des adaptations structurelles des infrastructures (filets, pics,) ou l’introduction d’un prédateur de type faucon. Tous les détails sont sur leur site.

Et vous, z’en pensez quoi des pigeons en ville ?

Poisson à la sauce belge

Personne n’y a échappé, aujourd’hui c’est le 1er avril … Les poissons sont de sortie. Vous n’en avez pas été la victime ?

Voici quelques uns des canulards de la presse francophone belge:

L’Actu 24 annonce le mariage de Lizin et Aernoudt et leur création d’un parti à Huy: ViRé.

Lizin crée le parti ViRé à Huy

Lizin crée le parti ViRé à Huy

La Dernière Heure annonce la vente du Palais Royal à un milliardaire russe qui en ferait un parc d’attraction, action de Van Rompuy pour combattre la crise:

Le Palais vendu à un milliardaire russe

Le Palais Royal vendu à un milliardaire russe

Le site Rtbf-Info annonce l’engagement d’Alizée Poulicek (Miss Belgique 2008) comme attachée de presse de Benoit XIV:

Alisée Poulicek engagée au Vatican

Alizée Poulicek engagée au Vatican

On le voit, les médias, comme chaque année, se sont bien fendus la poire. Et la journeé n’est même pas finie. Je n’ose pas imaginer les canulards qui ne manqueront pas d’émailler les différents JT ce soir. Un homme avertit…

L’histoire du poisson d’avril

L’histoire nous enseigne que cette coutume remonte à 1565, ou plutôt à 1564, lorsque le Roi de France Charles IX fit paraître une ordonnance, l’Edit du Roussillon du 9 août 1564, fixant le 1er jour de l’année au 1er janvier et non plus au 1er avril qui marquait jusque là le début de l’année. Alors plutôt que d’offrir des étrennes le 1er avril, on conserva l’habitude d’offrir à ses proches un petit cadeau symbolique… par habitude ou par dérision.

Pourquoi un poisson ? Personne ne le sait exactement, certains affirment que c’est parce qu’au début du mois d’avril, la lune sort du signe zodiacal du poisson. D’autres affirment que c’était la fin du carême chez les chrétiens, période où l’on ne pouvait pas manger de viande mais où le poisson était autorisé. Une troisième hypothèse veut que l’on envoyait les plus naïfs chercher du poisson à la période du frai, de la reproduction, pendant laquelle la pêche était interdite. On rapporte que des pêcheurs jetaient des poissons d’eau de mer dans les rivières, en criant «poisson d’avril.» Cette coutume est aussi usitée et de mise, au Japon, en Belgique, aux Etats-Unis, en Italie et en Suisse.

Source (crédible?) :  Le site du MR (la bonne blague!)

Et vous, avez-vous été témoins de quelques bons canulards ?

La Vlasbier

De la bière de lin. Voilà une idée pas comme les autres, pour mettre sur le marché de la bière un produit qui sort du lot.

De la bière au lin

De la bière au lin

La Vlasbier, brassée par la Brasserie Van Eecke, qui titre à 6,5 %, n’est pas aussi surprenante que ne le laisse supposer le fait qu’elle soit brassée à base de lin. Etonnament, celui-ci donne à la Vlasbier une certaine fraîcheur, à défaut de lui procurer un arôme vraiment spécial. Cette bière est brassée pour la fête de la récolte (« Oogstfest ») du lin.

En 1629 la famille van Yedegem, propriétaire du chateau de Watou, fut anoblie et la région autour de Watou devient un comté. La meme famille posséda, en annexe de chateau, une brasserie. Lors de la révolution seulement le chateau et la brasserie furent réduits en cendres; apres la révolution seulement la brasserie fut reconstruite. En 1862 la famile Van Eecke acheta la brasserie. Seulement des bières de fermentation haute furent brassées au « lion d’or » le nom d’alors de la brasserie. Jusqu’a la deuxième Guerre Mondiale, la renommée de la brasserie fut locale. Après la guerre , le brasseur d’alors Albert Van Eecke se mit produire une bière d’abbaye : HET KAPITTEL.

Source : Brasserie Van Eecke (traduction de piêtre qualité – désolé)

Et vous, des préférences dans les aromes de bières un peu spéciales ?

Le buzz médiatique autour de Dieudonné

L’encre virtuelle coule à flot sur le web, lorsque l’on évoque le nom de Dieudonné. Anti-sémite ? Fasciste ? Quelle est rééllement la portée médiatique des pamphlets anti-Dieudonné ?

Tous les médias belges relaient l’information, les adeptes de Facebook et autres réseaux sociaux se lancent dans des débats houleux. Voici quelques liens pour vous informer (ou vous désinformer):

Dieudonné fait cliqueter les claviers (Source : 20minutes.fr)

Dieudonné fait cliqueter les claviers (Source : 20minutes.fr)

En ce qui me concerne, et au-delà des polémiques, la quasi-totalité de ses sketches m’a toujours fait beaucoup rire et je suis désolé de le voir villipandé alors que des cra***es de l’accabit de Mr Demol ou de Mr Le Pen ont encore le droit à la parole, au nom d’une pseudo démocratie.

Vos avis ?

Une brique dans le ventre

C’est connu, le belge a une brique dans le ventre. En ce qui me concerne, étant en plein travaux de rénovation d’un presbytère, je ne peux qu’être touché par les problèmes et budgets divers liés à la construction.

Travaux de rénovation

Travaux de rénovation

A l’achat: combien ça coûte ?

Selon les chiffres de la dernière enquête INS, un ménage belge dépense environ 13.000 euros par an pour ses besoins primaires, dont un peu plus de 6.000 euros sont consacrés au logement (loyer, charges locatives,…). Cela dit, 73% des Belges sont propriétaires. D’après les derniers chiffres publiés par le SPF Economie, au premier semestre 2008, une maison d’habitation coûtait en moyenne 169.972 euros. Une villa revenait quasiment au double (313.860 euros). Quant aux appartements, ils se vendaient à 172.801 euros. Rapportés au mètre carré, les prix laissent apparaître de grandes divergences en Europe. D’après les derniers chiffres disponibles du CEPI (2006), le candidat-acheteur doit débourser entre 1.300 et 1.950 euros à Bruxelles. Paris se classe parmi les plus chères avec une fourchette de prix allant de 3.000 à 10.000 euros, mais c’est Rome qui la devance: entre 2.000 et 15.000 euros le m²!

Source: l’Echo.be

Quels sont les grands postes à prévoir dans le budget rénovation ?

Dans le dossier Logement de la banque Dexia, il est mentionné les postes suivants, à titre indicatif:

  • Gros Oeuvre: 50%
  • Parachèvement : 50%, dont:
    • Menuiserie : 15%
    • Chauffage: 10%
    • Isolation: 5%
    • Revêtement sols et murs: 5%
    • Installation électrique: 5%
    • Sanitaires: 5%
    • Peinture: 5%

Vous pouvez d’ailleurs vous-même calculer votre budget global sur le même site de Dexia.

Faire ou faire faire ?

La question de la ventilation du budget ayant été abordée, reste à savoir si vous allez vous-même mettre la main à la p(l)ât(r)e ou si vous allez faire appel à des professionnels du secteur. Ce qu’il faut savoir c’est que ce qui coûte réellement cher, c’est la main d’oeuvre. Cela étant dit, certains préféreront faire un maximum eux-mêmes, alors que d’autre s’en remettront à l’expertise des corps de métier. Il ya toute une série de choses que même une personne ayant deux mains gauches peut réaliser elle-même et économiser du coup de précieuses heures de main d’oeuvre qualifiée: détapissage, évacuation des déchets, peinture, isolation …

Sachez cependant quelles sont vos limites et sachez reconnaitre votre ignorance par rapport à des tâches qui nécessitent une grande expertise et qui risquent, si mal faites, de générer des couts de réparation très importants par la suite (plomberie, éléctricité, chauffagerie).

Une autre donnée importante à prendre en considération: votre habitation actuelle. Si vous payez un loyer et que vos travaux perdurent, vous serez amenés à payer un loyer + vos premières traites. Le recours à des professionnels peut donc accélerer le processus et vous faire gagner des mois de double loyer. A vous de faire vos petits calculs.

N’hésitez donc pas, chers lecteurs,  à laisser un commentaire si vous désirez un conseil ou un bon plan en matière de rénovation ou surtout, si vous en avez à me donner!